Wonder.

« Oui, je sais, maman, j’ai déjà lu ce livre trois fois. Mais que veux-tu que je te dise ? On n’a jamais assez des choses qu’on aime! »


images


Titre : Wonder.

Auteur : R.J. Palacio.

Nombre de pages : 504 (dans la version de poche que je possède).

Genre : Contemporain.

Mini-résumé : « Je m’appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire. » Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n’est jamais allé à l’école. Aujourd’hui, pour la première fois, ses parents l’envoient au collège… Pourra-t-il convaincre les élèves qu’il est comme eux ? Dans la lignée du Bizarre incident du chien pendant la nuit, un petit bijou de sensibilité et de drôlerie. Un roman irrésistible sur le destin peu ordinaire d’August Pullman, un enfant différent.


—Ce que j’en ai pensé—

(Sans spoilers)

Les + Une histoire originale, des personnages extraordinaires, un style d’écriture doux et fluide, des passages à la fois touchants, frustrants et drôle, et tant d’autres choses.

Les – Je ne trouve rien à dire, sinon qu’à mes yeux, le roman est trop court! J’aurais souhaité que l’histoire continue jusqu’à la fin de l’éternité.

En gros : Un roman qui peut ne pas nous attirer au premier regard, mais dont l’histoire peut changer notre façon de voir les choses. Il nous fait passer par toute une gamme d’émotions; des plus belles aux plus touchantes, et lorsqu’on le referme, on n’a qu’envie d’y replonger aussitôt. Je ne saurais vous le recommander assez. Simplement, un bijou.

★★★★★


—Bavardage—

(Avec peut-être quelques spoilers, mais rien de bien grave. À vos risques, enfin.;)

Alors.

Comme je le mentionne assez souvent, je n’aime pas les livres tristes. Pourtant, ce sont eux qui, le plus souvent, me sont recommandés lorsque je demande un livre qui me fera vivre des émotions. Et c’est normal, d’ailleurs, la tristesse est un sentiment qui s’exploite merveilleusement bien dans la littérature et qui est facile à provoquer. Mais rares sont les romans qui parviennent à nous toucher d’un niveau aussi profond que ces montagnes russes émotionnelles aux allures de tragédies auxquelles on voue une relation d’amour-haine passionnée que sont les romans tristes. Les livres de la catégorie « roman qui ne cherche pas à provoquer de la douleur » laissent bien moins de trace sur le coeur des gens.

Mais pas Wonder.

Oh, oui, bien sûr, il y a des côtés horribles qui m’ont presque fait larmoyer de rage, dans ce récit, mais ils ne sont présents que pour nous faire apprécier encore plus les côtés touchants et merveilleux qui constituent la plus grande partie du livre. Cette histoire de la vie d’August et de tous les gens qui gravitent autour de lui m’a rejointe à un point presque incroyable. Alors parlons-en, j’en ai besoin.

Premièrement, les personnages. J’ai bien sûr adoré chacun d’entres eux. Les méchants, on les hais avec force, et les gentils, ont les aime avec vigueur. J’ai évidemment adoré la perspective d’Auggie, qui est plein de douceur, de force, de bonté et de courage. Il fait preuve de compréhension envers ceux qui le traitent de façon horrible, jamais ne garde rancune longtemps, est plein de bonne volonté, c’est un personnage en or. Malgré la difficulté de la vie qu’il mène avec sa déformation, il garde la tête haute et réussit à sourire.

Mais ce qui, je trouve, a fait la plus grande richesse du roman, ce sont les points de vue multiples.

Dans tout mon passé littéraire, j’ai rarement vu ce concept aussi bien et finement exploité. On en découvre plus sur les personnages même les plus secondaires, ceux qui s’entremêlent dans la vie d’August, on donne à tout le monde un second regard et une chance de briller, même dans leur vie qui aux premiers abords peut sembler si ordinaire. On voit les actions de quelqu’un selon la perspective d’un personnage, on porte alors un jugement sur ces-dites actions, puis lorsqu’on revoit les événements du point de vue de cet autre personnage, tout s’éclaire et on comprend alors bien des choses, réalisant que nous-mêmes ne sommes pas insensibles aux premières impressions.

Bien qu’il me soit difficile de donner un ordre de préférences, je dois mentionner que j’ai particulièrement aimé le point de vue et le personnage de Jack. L’auteur réussit à nous montrer dans ce garçon on-ne-peut-plus simple un être des plus attachants.

Mais, celle qui m’a le plus touchée, c’est Via. Peut-être car moi aussi, je suis la grande soeur d’un enfant particulier. Peut-être car son personnage est simplement humain. Mais dans tous les cas, j’ai ressenti son point de vue à une intensité des plus extrêmes.

Même Miranda était fabuleuse à lire. J’ai tellement apprécié son geste de laisser Via jouer à sa place car elle savait que la famille de cette dernière serait présente et non la sienne. Même si elle a commis des actions un peu douteuses dans le passé, par ce geste, on voit qu’elle se rattrape et commence à accepter qu’elle a une place à elle dans ce monde, et que c’est bien comme ça.

Mon dieu. Cette chronique me prend des heures à écrire car à chaque fois que je rouvre le livre pour le feuilleter, je replonge dans l’histoire et lit une bonne douzaine de pages. Je dois arrêter, ça devient ridicule.

Bref.

Wonder se classe définitivement au niveau de mes coups de cœur personnels.

Pour finir, voici un précepte que j’ai tout particulièrement adoré lors de ma lecture et qui m’a marquée : « Lorsqu’on a le choix entre être juste et bon, il faut choisir la bonté. »

Sur ce,

Qu’avez vous pensé de ce livre, vous ? Vous a-t-il plu autant qu’à moi ? 🙂

Bisous,

Map’

11 réflexions sur “Wonder.

  1. J’adore le début de ta chronique « Oui, je sais, maman, j’ai déjà lu ce livre trois fois. Mais que veux-tu que je te dise ? On n’a jamais assez des choses qu’on aime! »
    xD C’est vrai que ce livre est gé-nial …

    J’aime

Laisser un commentaire